PARTICIPATION CITOYENNE
Appel à projets
Hier soir, j’étais présent pour mettre à l’honneur et encourager les actions citoyennes de la Province de Namur.
Au travers des appels à projets, la province s’implique dans des démarches significatives et la sauvegarde de la biodiversité en fait intégralement partie.
Aider à l’instauration de plantes sauvages indigènes pour favoriser la présence des pollinisateurs, à l’installation de vergers, de prés fleuris, de haies mellifères, de potagers collectifs sous forme de permaculture, à l’organisation d’animations ou de panneaux didactiques, à la mise en place d’espaces naturels préservés, de nichoirs, d’abris à hérissons, de mares, mais également au partage de connaissances, à l’échange intergénérationnel, à la sensibilisation des élèves…Représente une dynamique indispensable pour la province !
La preuve en image ?
Observatoire astronomique de UNamur
Visite passionnante de l’observatoire astronomique de UNamur – (Astro Campus) grâce au professeur André Füzfa et en compagnie de Jeff Dury
Bon à savoir pour organiser des visites scolaires atypiques ?
Les Jardins de Vertumne à Ohey
Nous avons été accueillis aux Les Jardins de Vertumne à Ohey où Pierre Lhoas et son épouse vous accueillent tout au long de l’année mais surtout à présent dans leur splendide marché de Noël.
Un mot du Bourgmestre Christophe Gilon, qui n’a pas manqué de souligner les nombreux et fructueux partenariats des 3 communes avec la Province de Namur. Cet instant convivial s’est terminé par une très bonne bière des Tiges et Chavées brassée à la Brasserie de la Lesse et d’exquises tartines de produits locaux issus des circuits courts de la coopérative Cocoricoop
Unité de biométhanisation de Gesves
Centrale en auto construction de biomethanisation, Biospace-méthanisation à Gesves exploitée par Frédéric Mestach et sa famille .
Très impressionnant! Une production électrique pour près de 2000 ménages via le réseau de distribution.
Unité de biométhanisation
Amaury Alexandre est député provincial à Namur depuis un peu plus d’un an. Un anniversaire qui nous permet de faire le point sur son travail, ses projets mais aussi ses inquiétudes vis-à-vis des décisions de la Région wallonne et d’une possible refonte des provinces.
Va-t-on vers une disparition des provinces ?
Disparition, réforme, refonte ? La question des provinces est régulièrement abordée par la Région wallonne et la possibilité d’une disparition plane au-dessus de la tête de notre élu. « Pour moi, la province a évidemment un sens politique mais elle fait aussi un travail de répartition des moyens économiques, culturels, etc… Au delà de ça, je pense que les gens sont très conscients d’appartenir à une province et il y a un certain attachement. La Province de Namur a un rôle de subsides important et l’un de nos axes de travail est d’aider les territoires ruraux à acquérir une compétitivité économique sur le territoire régional. Comment ? En subventionnant le désenclavement de ces territoires grâce à des infrastructures : routes, fibre optique etc… »
Financement des zones de secours, l’épée de Damoclès
La Déclaration de politique régionale prévoit la reprise par les provinces de la charge financière des zones de secours. Cette décision pèse comme l’épée de Damoclès sur le budget de la Province de Namur. « On ne sait pas à quelle sauce on va être mangé. C’est compliqué de regarder vers l’avenir et nos projets tant que l’on ne sait pas si le budget sera là ou pas » explique notre député provincial namurois.
« C’est un coût important et une décision qui répondait à un problème de l’instant. Ça n’a pas été pensé sur 10 ans. L’idée était de décharger les communes de ce financement comme ça, plus de réapprovisionnement du fond des communes. La conclusion est que la Région fait payer le refinancement des communes par la Province. Les zones de secours représente une enveloppe de 40 millions sur un budget provincial global de 155 millions. On ne peut donc pas financer cela tel quel. Il faudra réduire fortement la voilure et donc faire des choix importants tout en respectant notre personnel. »
Transition écologique & environnement
Dans les compétences d’Amaury Alexandre, la transition écologique et l’environnement lui permette de mettre en place des projets de développement durable et de promotion de l’économie circulaire. « Une meilleure isolation des bâtiments et le renouvellement du parc automobile en hybride sont deux projets que je soutiens. Mais, ma plus grande fierté pour l’instant c’est le développement d’une unité de biométhanisation sur le site de l’EPASC ! » Un investissement Win-Win-Win puisque « tout le monde est gagnant. Les étudiants qui pourront être formés sur le terrain aux techniques et aux filières d’économie circulaire et environnementale. Les agriculteurs qui pourront valoriser facilement leur surproduction. Et la Province qui pourra alimenter en chaleur l’ensemble du site de l’école et pourquoi pas différents bâtiments communaux qui se trouvent à proximité. »
Soutenir les projets durables
Amaury Alexandre continue : « Il faut accompagner les gens dans leur transition personnelle vers le développement durable. On veut sensibiliser et soutenir les projets dans ce sens. Nous avons lancé un appel à projet sur le thème de la biodiversité, par exemple. On a subsidié le Salon Hope qui présentaient des projets durables et citoyens. J’aimerais aussi pouvoir rendre obligatoire la démarche durable pour les projets d’entreprise. On pourrait conditionner l’octroi de subsides provinciaux au respect de certains engagements durables. Le projet d’entreprise devrait alors comprendre un plan économique, un plan social et un plan environnemental. »
Participation citoyenne & Mobilité
Un des objectifs d’Amaury Alexandre pour cette législature est de recréer du lien entre le politique et le citoyen. « On va créer des conseils consultatifs bien sûr mais on veut aussi savoir ce que les citoyens pensent de leur province. Je lance donc une étude prospective avec la question : Que doit-être la province pour les citoyens ? Nous sommes dans une période de réflexion sur cette question et il me semble normal d’y associer les citoyens. Il faut aller vers plus de démocratie participative. Les gens veulent être plus acteurs des décisions. »
Un des enjeux de la Province de Namur, souvent relayé par les citoyens, est la mobilité. « On voudrait développer un réseau cyclable intercommunal sécurisé. Ça demande beaucoup de logistique mais ça permettrait de réduire les bouchons et la pollution. On y travaille et on a déjà quelques pistes en se raccrochant par endroit au Ravel, par exemple. On voudrait permettre aux citoyens d’effectuer leurs trajets domicile/travail en vélo de façon simple et sécurisée. »
Contrat de Rivière Sambre et affluents
Sauvons l’eau. C’est le contrat de rivière Sambre en 500 projets pour trois ans
700 personnes impliquée dans la protection de nos rivières
La salle était pleine à la manufacture Urbaine. Pour ce grand moment de la défense de notre environnement. Il faut dire que le contrat de rivière Sambre et Affluents, ce sont quelque sept cent personne issues de 32 communes, d’intercommunales, de deux Provinces, d’associations et d’entreprises. Qui travaillent ensemble à l’amélioration de la qualité de l’eau des rivières, la diminution des déchets dans nos eaux, et la lutte contre les espèces invasives et les inondations.
Un bilan chargé et 500 projetsAvec, jusqu’ici, pas moins de 7 500 actions concrètes réalisées. Principalement, d’abord, dans le domaine de l’épuration des eaux et des stations d’épuration, en collaboration avec les intercommunales, comme IGRETEC ou l’INASEP sur Namur.
On signait aujourd’hui le protocole d’accord 2020-2022. Avec quelque 500 actions prévues. La chasse aux déchets avec entre autres des barrages flottants est aussi récurrente, par exemple.
« On a aussi pas mal de projets de sensibilisation, détaille Donatienne de Cartier d’Yves, la coordinatrice du Contrat de Rivière Sambre et Affluents. Dont un projet de Trame Bleue de l’Eau d’Heure. C’est un projet de longue haleine qui prévoit de relier Charleroi aux Lacs de l’Eau d’Heure par de la mobilité douce. Et d’en faire du tourisme durable, en favorisant la biodiversité et la préservation de l’environnement. »
Le prové s’investit aussi
Pour la bioversité, des paniers végétalisme ont aussi été installés sur la Sabre, entre autres à Thuin, pour favorisé la reproduction des poissons. Un projet du même genre sera réalisé à l’été 2020 par un partenaire privé du Contrat de Rivière: Aperam Châtelet qui procédera au neettoyage et à la reverdurisation d’un morceau de darse sur son site industriel.
« D’abord, je vais participer en tant qu’administrateurdans le Conseil d’Administration du Contrat de Rivière Sambre et Affluents, explique Yves Bernis, le coordinateur environnement chez Aperam. Et sur le site, nous allons végétaliser une partie de la darse pour améliorer le biotope qui s’y trouve déjà. Si on participe à ça, on va apporter notre pierre à l’édifice pour améliorer l’environnement en général de la région de Charleroi et la qualité de l’eau. »
Et c’est LEUR goutte d’eau pour améliorer la qualité de nos eaux. Pari l’océan de projets que va continuer à déloger le Contrat de Rivière Sambre et Affluents au moins pour les trois prochaines années.
Unité de biométhanisation
On y avait pensé pour l’extension du zoning de Biron. Mais désormais, on parle plutôt de biométhanisation à l’EPASC.
La Province de Namur a inscrit 2,8 millions d’euros à son budget extraordinaire 2020, pour la création d’une unité de biométhanisation à l’école (provinciale) d’agriculture de Ciney, l’EPASC.
De quoi déjà lancer des demandes de subsides, et faire avancer les procédures.
Rien n’est décidé définitivement, mais la volonté est de concrétiser ce projet, explique le député provincial Amaury Alexandre (DéFI), en charge de l’environnement, de la transition et des bâtiments de l’institution. Commentaire:
«On n’envisage pas de pas le faire, sauf coup de théâtre nous disant que ce n’est pas possible»
Première étape du processus, outre l’inscription budgétaire: ce jeudi, le collège provincial devrait mandater le Bureau Économique de la Province pour la réalisation d’une étude préalable.
Si Amaury Alexandre est si confiant dans la faisabilité du projet, c’est que le BEP ne va pas partir d’une page blanche: «Il avait déjà chapeauté une étude, car la création d’une unité de biométhanisation avait été envisagée dans le cadre de l’extension du zoning de Biron. Son résultat, c’est que le projet était viable, mais que la production de biogaz n’était pas rentable en tant que telle, car cela coûtait plus cher aux entreprises que l’approvisionnement en gaz traditionnel» . Il n’en reste pas moins, comme c’eut été le cas à Biron, que des fermiers dans un rayon de 30 km peuvent amener de quoi alimenter un système de biométhanisation installé à L’EPASC, l’école d’agriculture disposant également de matière première (mais pas en suffisance).
L’idée, c’est de chauffer en tout ou en partie les bâtiments provinciaux, de sécher de la production agricole en été, sans oublier la production d’électricité.
Un seul doute, sur la taille
Le député Amaury Alexandre croit à l’aboutissement.
Il espère que le projet prendra vite corps, y compris administrativement (étude d’incidence, permis unique).
Le seul doute, à l’entendre, concerne la taille de la future unité de biométhanisation: «La question est de savoir s’il faudra prévoir plus grand et donc davantage qu’un budget de 2,8 millions d’euros, ou plus petit, po ur une somme moindre».
Se pose ensuite la question de la gestion: «Une seconde étude examinera les possibilités de gérer ou non le processus en interne. Cela peut aussi prendre la forme de partenariats éventuels avec un acteur privé, en collaboration avec les ressources de l’école, par exemple pour alimenter l’unité de biométhanisation»
Emmanuel WILPUTTE
Agribex
Agribex, le Salon International de l’Agriculture, de l’Elevage, du Jardin et des Espaces verts… Un événement unique où se rencontrent les agriculteurs, les étudiants, les entrepreneurs, les représentants de l’industrie, les autorités, les chercheurs et le grand public.
Unité de biométhanisation
Retrouvez-moi, en compagnie de la Présidente de la Fédération Wallonne de l’Agriculture, Marianne Streel, dans le reportage de Matélé consacré au projet d’implantation d’une unité de biométhanisation sur le site de l’Ecole Provinciale d’Agronomie et des Sciences de Ciney !
#EconomieCirculaire #Environnement #Agriculture #ClairementPlusJuste
La biométhanisation bientôt à l’EPASC à Ciney? publié le:02/12/2019 14:27:00 – mis à jour: 02/12/2019 15:04
La Province de Namur projette d’installer une unité de biométhanisation sur le site de l’EPASC. Alimentée par des agriculteurs, elle pourrait servir à chauffer l’école, voire certains bâtiments communaux.
Le terrain n’est pas encore tout à fait déterminé, mais une unité de biométhanisation devrait prendre place aux abords du site de l’EPASC (Ecole Provinciale d’Agriculture de Ciney). La biométhanisation permet de produire du gaz et de l’électricité, de se chauffer, le tout à partir de biomasse: lisier, fumier ou sous-productions agricoles, explique le député provincial Amaury Alexandre.
Par exemple du maïs impropre à la consommation ou du miscanthus. Le principe: on apporte de la biomasse. Par un procédé de fermentation, du gaz est dégagé. Ce méthane est utilisé pour chauffer ou produire de l’électricité.
La biomasse serait fournie par les agriculteurs dans un rayon de 30 km. Une étude de faisabilité sera lancée en 2020, sur base d’un ancien projet abandonné pour raisons économiques à Biron.
Cette étude précisera d’abord le dimensionnement de l’unité, parce qu’on a tout une série de bâtiments qu’on pourrait potentiellement chauffer, hormis le site propre: le Pôle fromager, l’Office Provincial Agricole qui est en face, ou même bâtiments communaux proches, comme celui du Centre culturel de Ciney. En fonction, il faudra une unité plus ou moins grande.
Valeur pédagogique et économie circulaire
Pour l’EPASC, l’intérêt n’est pas qu’énergétique. L’unité devrait permettre aux élèves d’apprendre les techniques de biométhanisation. Pour les agriculteurs partenaires, c’est aussi l’occasion de montrer leur implication dans la transition écologique, précise Marianne Streel, présidente de la Fédération Wallonne de l’Agriculture:
Les agriculteurs aujourd’hui sont bien conscients des enjeux de société et veulent prendre leur part de responsabilité. La biométhanisation doit vraiment être dans le principe de l’économie circulaire. Il me semble primordial que nos jeunes qui étudient ici, qui seront les futurs agriculteurs ou rentreront dans des structures d’accompagnement de l’agriculture, soient bien au fait des choses et puissent avoir un outil qui leur permette de comprendre concrètement ce qu’est la biométhanisation.
La Province de Namur a dégagé un budget de 2,8M€ pour l’unité elle-même et pour le réseau de chaleur qui l’accompagne.
Budget 2020
En 2020, 2,3 millions d’euros vont être dépensés pour la maintenance et la stabilisation de la cathédrale Saint-Aubain
Publié le – Mis à jour le
Difficile pour le collège provincial d’établir un budget alors que certains éléments de la Déclaration de politique régionale (DPR) risquent fort d’influencer celui-ci les années prochaines, notamment au niveau du financement des zones de secours qui devrait passer de plus en plus à charge de la Province. Il s’agit du premier véritable exercice budgétaire de cette majorité MR-CDH-Défi. « Il se veut à la fois volontariste par rapport aux objectifs publics tout en étant prudent quant aux développements futurs des intentions du gouvernement wallon« , a expliqué Jean-Marc Van Espen, député-président.
Les recettes s’élèveront à 152 545 euros dont la moitié viendra de la fiscalité. Les dépenses de personnel sont estimées à 104 millions d’euros. À l’automne prochain, la Maison administrative provinciale (MAP) commencera à accueillir l’ensemble du personnel, ce qui amènera une diminution des frais de fonctionnement.
Les dépenses de fonctionnement sont en légère progression pour atteindre 19 504 772 euros.
La charge de la dette par contre est en diminution, passant de 16 millions d’euros en 2019 à 11,9 millions en 2020.
32 millions d’investissements
La province de Namur compte dépenser un peu plus de 32 millions d’euros dans 6 domaines différents. Le secteur économies d’énergie et de production d’énergie alternative coûtera 4,1 millions d’euros. Un peu plus de 11 millions seront affectés à la rénovation et l’entretien de bâtiments scolaires et des Maisons du Bien-Être. Six millions et demi seront affectés aux travaux subsidiés dont 2,3 millions pour la maintenance et la stabilisation de la cathédrale Saint-Aubain. L’informatisation générale des services demandera 1,1 million et les travaux d’entretien et de maintenance du domaine de Chevetogne le même montant.
Un budget Black Friday, rétorque l’opposition
Évidemment, ce budget ne provoque pas un fol enthousiasme dans l’opposition même si PS et Ecolo veulent être positifs.
En gros, ces deux partis reprochent surtout, outre des remarques sur la méthode de présentation, de ne pas avoir réellement tenu compte des trois grands enjeux du moment : l’urgence climatique, l’urgence sociale et l’urgence démocratique. Est pointée notamment l’absence d’anticipation du collège qui sait que sa part dans le financement des zones de secours va augmenter d’année en année à partir de 2020 alors que, par exemple, le Hainaut et le Brabant wallon ont déjà pris différentes mesures. Mais ils dénoncent aussi le fait que le collège provincial ne tient pas compte des besoins des communes qui ont été exprimés lors d’un récent forum réunissant tous les acteurs communaux