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Participation Citoyenne

PARTICIPATION CITOYENNE

Festival « Entreprendre pour Demain »

Festival « Entreprendre pour Demain »

🙌 Ce jeudi soir se déroulait le festival « Entreprendre pour Demain » à Namur conçu par les étudiants futurs conseillers en développement durable (et particulièrement Yaelle Gossiaux) de la

HEPN – Haute Ecole de la Province de Namur et leur professeure Carmen Gogolan.

🚨 C’était l’occasion pour moi de rappeler un constat alarmant :

75% des étudiants-indépendants sont actifs en Flandre et moins de 25% en Wallonie !

❓Est-ce une fatalité ? Je ne le crois pas.

👉 C’est d’ailleurs pour favoriser le développement d’entreprises innovantes que j’ai mis en place, au sein de la Fondation CLOSE, un programme d’accompagnement poussé, vers les jeunes entrepreneurs (en particulier sur les aspects de développement durable), et des mécanismes de financement lors de la phase d’amorçage des projets.

👷 Ceci, afin de leur permettre de pouvoir tester leur projet en toute sécurité, de finalement franchir le pas et de se lancer dans la vie active comme entrepreneur.

👶 Nos jeunes sont les entrepreneurs de demain. Nous devons investir en eux !

🙏 Je tiens d’ailleurs à remercier nos partenaires : TRAKK, LinKube, BEP – Bureau économique de la Province de Namur

Semaine du développement durable à la HEPN

Semaine du développement durable à la HEPN

🌱 Ce lundi 27 novembre, c’est le début de la semaine du développement durable à la HEPN – Haute Ecole de la Province de Namur avec au programme : sensibilisation, conférences et présentation du bachelier au programme.

🫵 Vous êtes étudiant et avez envie d’être acteur du développement durable ? Sachez que notre école provinciale est à la pointe depuis 10 ans déjà et vous offre la possibilité de vous former dans les métiers de ce secteur.

ℹ️ Plus d’informations via :

https://hepn.be/nos-cursus/departement-sciences-eco-gestion/bachelier-conseiller-en-developpement-durable?fbclid=IwAR1osmbEC678whuBlUwUnRl-zIA0Znd6BwlXeW__zN-ODKXbF_nrTM5JjXc
Ciné-débat du film « Demain en province de Namur »

Ciné-débat du film « Demain en province de Namur »

🎬 Salle comble pour la première édition de notre ciné-débat citoyen qui avait lieu au Delta hier soir !

🌱 Le film projeté en avant-première « Demain en province de Namur », film produit sur ma proposition, par la Fondation Close et la Province de Namur, se veut résolument positif, inspirant et présente de nombreuses initiatives entrepreneuriales durables, comme autant de preuves qu’une transition durable et désirable est possible.

🗣 Le débat entre les différents protagonistes et le public qui a suivi fut des plus intéressants : arguments pertinents et partages d’opinions ont permis une véritable réflexion sur les différents sujets abordés dans le film.

🔔 Si vous avez manqué cette soirée riche en partage et en positivité, sachez que vous pouvez assister à la prochaine projection prévue au Delta le 12/12/2023 à 17h30. Les places sont limitées, alors inscrivez-vous sans plus attendre via ce lien : https://qlic.it/1319992

ℹ️ Plus d’informations sur la soirée : https://www.facebook.com/photo/?fbid=367718792444710&set=gm.866035235061270&idorvanity=866033921728068

Découvrez les nouvelles têtes de liste DéFI à Namur

Découvrez les nouvelles têtes de liste DéFI à Namur

 J’ai l’honneur de vous annoncer que je serai tête de liste DéFi pour la circonscription de Namur en juin 2024.

Sur la photo ci-dessus, je suis accompagné de Julien Lemoine (milieu), qui est officiellement candidat pour devenir député à la chambre des représentants aux élections fédérales de juin 2024 pour la circonscription de Namur et Bertrand Custinne (gauche) qui emmènera la liste DéFi dans l’arrondissement de Dinant-Philippeville.

Découvrez mes engagements dans la vidéo ci-dessous.

 

Visite à l’hôpital CHU UCL Sainte-Elisabeth de Namur

Visite à l’hôpital CHU UCL Sainte-Elisabeth de Namur

Ce vendredi 10 novembre, visite instructive de l’hôpital CHU UCL Sainte-Elisabeth de Namur.

Nous sommes attentifs au secteur de la santé en général et au secteur hospitalier en particulier, ceux-ci connaissant des difficultés majeures et des besoins spécifiques.

C’est pourquoi, cette visite était une excellente occasion d’écouter et de comprendre les besoins du personnel soignant, ainsi que de son encadrement.

Je les remercie à nouveau pour leur temps et leurs présentations très instructives !

Commémorations de l’Armistice

Commémorations de l’Armistice

À l’heure où la guerre est de retour en Europe et au Proche-Orient, il est urgent de puiser dans les leçons du passé les ressources nous permettant de renforcer nos démocraties et le vivre ensemble pour conjurer le retour de la haine et de la barbarie à nos portes.

Retour en images sur les commémorations de l’Armistice de ce samedi 11 novembre à Gembloux.

Inauguration du cinéma de quartier du Cinex

Inauguration du cinéma de quartier du Cinex

📽 Ce mercredi 8 novembre se déroulait l’inauguration du cinéma de quartier du Cinex, dont la rénovation a été rendue possible grâce à la participation de la Province de Namur, dans le cadre de son budget participatif.

👶 C’est donc l’un des sept lauréats de cette première édition, l’Asbl Cinex, qui a reçu une subvention de 40.000 € lui permettant de réaliser son projet : « Renaissance d’un cinéma de quartier ».

✅️ L’objectif était de faire revivre un ancien cinéma et au delà, l’environnement qui l’accueille, situé au cœur du quartier Saint-Nicolas à Namur.

🤝 Un magnifique projet qui réhabilite un lieu de rencontres et de partages pour les habitants du quartier.

Nos ruralités de Wallonie vont changer et… PERSONNE NE VOUS A MIS AU COURANT !

Nos ruralités de Wallonie vont changer et… PERSONNE NE VOUS A MIS AU COURANT !

Vous ne le saviez probablement pas, mais jusqu’au 14 juillet 2023, le Gouvernement de Wallonie vous demande votre avis sur le nouveau Schéma de Développement Territorial. Alors que les communes de la région se prononcent sur ce document technique de près de 300 pages, votre avis n’est pratiquement pas pris en compte.

Il vous est possible d’agir ! Faites-vous entendre avec DéFI en signant le document ci-dessous à envoyer à déposer urgemment (avant le 14 juillet) à votre administration communale. 

Des immeubles en pleine campagne ?

Le Schéma de Développement Territorial (SDT) vise à contrôler l’expansion des zones urbaines et à lutter contre la dispersion des constructions. Pour atteindre cet objectif, il identifie des «centralités» qui sont des endroits tels que les villes, les villages ou les quartiers, offrant un certain nombre de services ou ayant une certaine densité de population. Ces zones seraient considérées comme prioritaires par rapport aux autres espaces et seraient encouragées à se développer de manière plus dense. Il existe donc un risque que nos villages wallons subissent une urbanisation excessive, similaire à ce qui s’est produit dans certaines grandes villes. Si l’initiative du Gouvernement wallon est louable, nous retenons trois points d’attention :

  • Garder des espaces verts, d’aération, dans les villes et villages de Wallonie
  • Respecter le citoyen en lui donnant le temps de se forger un avis pertinent et éclairé
  • Ne pas oublier les provinces dans leur rôle de supracommunalité et d’expertise technique

Des provinces absentes ? 

La province est un niveau de pouvoir intermédiaire qui permet d’être proche de la population et de ses préoccupations, tout en dépassant les limites communales. Or, dans le texte du SDT, qui prévoit justement des transformations au-delà des communes seules, ce niveau de pouvoir n’est pas du tout envisagé. Les provinces peuvent jouer leur rôle dans une logique de coupole de supracommunalité.

Que font les provinces pour vous ?

La province de Namur organise depuis longtemps la mutualisation de ressources au bénéfice et à destination de ses communes, selon le principe même de la supracommunalité : financement des zones de secours, centrales d’achat, partage de documents de marchés, bureau d’études techniques en matière de voirie, de géomatique, collaboration avec le Groupement d’Informations Géographiques (GIG), entretien des cours d’eau provinciaux et communaux (et la coordination avec les contrats de rivière). Sur les cours d’eau, l’expertise de la province peut donner des recommandations pour éviter des concentrations urbaines proches des zones à risque ou inondables.

Chez DéFI, nous considérons que l’avis du citoyen se doit d’être respecté. Alors que le Gouvernement wallon s’apprête à transformer drastiquement nos villes et villages, vous êtes mal renseignés. Le SDT est soumis à une enquête publique. Mais vous avez bien trop peu de temps. La masse de documents à consulter est telle (et le temps imparti pour répondre limité) que vous ne pouvez que vous faire un avis très vite fait, trop mal fait. 

C’est un manque de respect ! 

Ramener la vie au centre des villages, promouvoir les services de proximité, limiter les déplacements en voiture, diminuer l’artificialisation des sols, etc. Ces sujets VOUS concernent et votre opinion peut apporter l’expérience de votre terroir que le SDT veut organiser. Une consultation citoyenne « à la va vite » est une distorsion du principe de l’enquête publique, il est nécessaire de disposer de plus de temps. Également, la matière étant très technique, un encadrement adéquat de la consultation citoyenne est nécessaire. Cet encadrement, les provinces peuvent vous les fournir, réclamez-le !

Il vous est possible d’agir ! Faites-vous entendre avec DéFI en signant le document ci-dessous à envoyer à déposer urgemment (avant le 14 juillet) à votre administration communale.

Ciney : L’école d’Agronomie de la Province de Namur sera bientôt équipée d’une unité de biométhanisation

Ciney : L’école d’Agronomie de la Province de Namur sera bientôt équipée d’une unité de biométhanisation

Tous les feux sont désormais au vert pour lancer le marché de ce projet d’installation et d’exploitation d’une unité de biométhanisation à Ciney. Une technologie qui a déjà fait ses preuves et qui va pouvoir combiner de nombreux aspects positifs. Un projet WIN, WIN, WIN !

  • WIN – Écologique, avec le recyclage de déchets organiques et, par là, la diminution des émissions de gaz à effet de serre de la Province. Une opportunité majeure pour la Province, car une unité de biométhanisation couplée à un réseau de chaleur permet de chauffer les bâtiments provinciaux sur le site de l’école ainsi que des bâtiments communaux voisins.
  • WIN – Pédagogique, avec l’installation de l’unité sur le site de l’EPASC (École d’Agronomie et des Sciences de Ciney) et la volonté d’en faire un outil pédagogique, l’école sera doublement bénéficiaire de l’arrivée de cette unité de biométhanisation. C’est toute une école qui pourra se chauffer et y trouver une source d’électricité.
  • WIN – Économique : pour les agriculteurs qui pourront trouver ici la possibilité de vendre leurs sous-productions (des déchets organiques de leurs cultures). Une fois déposé dans l’unité, cette sous-production est enrichie dans le processus et en ressort un digestat, riche en nutriments, pouvant être utilisé comme un engrais organique de haute qualité, contribuant ainsi à la fertilité des sols et à l’agriculture durable. 

En utilisant le biogaz dégagé par la biométhanisation pour la production d’électricité, de chaleur ou comme carburant, nous réduisons notre dépendance aux combustibles fossiles et favorisons la transition vers une économie bas-carbone. Un enjeu d’une importance capitale tant l’actualité sur le front ukrainien nous rappelle que notre indépendance énergétique, en particulier du gaz russe, devient cruciale, conjuguée à l’objectif de la Province d’atteindre le zéro émission net à l’horizon 2030 (rappelons que l’Europe fixe cet objectif à 2050). 

L’aboutissement d’une longue réflexion


En décembre 2019, je défendais déjà la création de cette unité de biométhanisation. C’est donc un projet mûrement réfléchi qui conjugue les aspects positifs cités précédemment, mais permet aussi la création d’une économie circulaire locale. Un enjeu majeur pour les agriculteurs qui y verront une nouvelle diversification de leurs revenus et un engrais enrichi utilisable pour leurs cultures environnantes.

D’où l’importance du choix de l’emplacement, car l’EPASC a pour atout d’être à l’entrée de la ville de Ciney et à proximité immédiate des cultures des agriculteurs qui n’auront pas à faire des dizaines de kilomètres pour apporter leurs sous-productions et effluents d’élevage puis pour récupérer leurs engrais. C’est cet impératif géographique qui permet de soutenir l’agriculture locale en permettant de ne pas devoir acheter d’autres engrais parfois importés.

J’ai défendu ce projet et ses nombreux avantages devant le Conseil provincial qui a voté pour ce projet à l’unanimité. Vous retrouverez ci-dessous mon discours au Conseil provincial du mois de mai 2023.

Un marché porteur d’avenir

Il s’agit d’un élément de plus dans le cadre de la volonté provinciale d’arriver au zéro émission nette de carbone en 2030 et de diversification énergétique. Ce marché est une étape supplémentaire dans le cadre de la mise en place d’une unité de biométhanisation sur le site de l’Ecole Provinciale d’Agronomie et des Sciences de Ciney (EPASC) destinée à alimenter l’établissement en énergie. 

Pour ce projet, la Province de Namur recherche aujourd’hui un partenaire qui prendra en charge la conception, le développement, le financement, la construction et l’exploitation de l’outil valorisant le biogaz via une cogénération. 

La Province souhaite que cette unité soit parfaitement intégrée au paysage local, une attention particulière sera donc mise sur la provenance des intrants et la valorisation locale du digestat. 

Voilà le chantier qui nous attend et que nous abordons avec enthousiasme et confiance. Car il revêt des enjeux multiples et est devenu une nécessité. Aujourd’hui, ces déchets sont souvent envoyés en décharge où ils se décomposent et produisent du méthane, un puissant gaz à effet de serre. En les utilisant comme matière première pour la biométhanisation, on évite ainsi leur élimination dans les décharges et on réduit les émissions de méthane. L’enjeu écologique est majeur, cette pierre à l’édifice du monde de demain contribue par tous ses avantages à une transition que nous continuons à soutenir et amplifier.

Inondations : la Province doit jouer son rôle de pouvoir territorial.

Inondations : la Province doit jouer son rôle de pouvoir territorial.

Avant toutes choses, je voudrais m’adresser aux familles qui ont malheureusement perdu un proche lors des inondations qui ont frappé notre pays en juillet dernier, ainsi qu’à toutes les personnes sinistrées. Qu’elles soient assurées de tout mon soutien et de toutes mes pensées émues. Je tenais également à remercier toutes celles et tous ceux qui, de près ou de loin, se sont mobilisés pour venir en aide aux victimes.  

Ces inondations nous prouvent que notre système actuel a montré toutes ses limites quelle que soit la configuration (pluies, orages violents, ruissellement, …)  

La responsabilité est collective, elle ne touche pas un secteur en particulier mais est une question d’aménagement du territoire.  

A ce titre, j’avoue être quelque peu inquiet quand j’entends certains responsables politiques se lancer dans une “chasse aux sorcières” pour identifier les responsables. Ce qui importe, aujourd’hui, outre l’urgence, c’est de tirer les enseignements d’une crise sans précédent et non de tirer sur l’ambulance. Les services provinciaux sont en première ligne et resteront mobilisés pour soutenir et apporter des réponses structurelles aux défis que nous rencontrons. Nous devons en finir avec l’étalement urbain dès maintenant. Cette question doit être sur la table de la rentrée politique en septembre tant pour tenter d’éviter pareilles catastrophes à l’avenir que pour en limiter les conséquences.  

Plus que jamais, la Province doit jouer son rôle de pouvoir territorial. D’une part, la Province de Namur est déjà en charge de l’entretien des cours d’eau non navigables de 2e catégorie ainsi que de 3e catégorie en partenariat avec un grand nombre de communes de son territoire. A ce titre, elle a développé un précieux savoir-faire. Et d’autre part, on l’a vu, les inondations ne s’arrêtent pas aux frontières d’une commune. La gestion des cours d’eau doit s’envisager plus que jamais de manière supra communale. Enfin, lors de crises comme celles que nous avons vécu, la cellule de crise du Gouverneur coordonne l’ensemble des secours précisément sur le territoire provincial.   

C’est pourquoi, je vais plaider pour un renforcement du rôle de la Province à différents niveaux :  

  • Premièrement, en matière d’aménagement du territoire. Il faut mettre un frein à l’étalement urbain et repenser l’équilibre entre tissus urbains et ruraux. Il nous faut maintenir ou re-créer des respirations “vertes” pour lutter efficacement contre les inondations. C’est aussi un plus pour la biodiversité et pour le cadre de vie de tout un chacun. Notre cheval de bataille doit être la remise à ciel ouvert des cours d’eau pour recréer du lien entre le lit mineur et le lit majeur des cours d’eau afin de jouer un rôle de tampon naturel en cas de fortes précipitations. Le code de l’eau met l’accent sur cette question et la Province a clairement un rôle à jouer.  
  • Deuxièmement, au niveau de l’analyse des cartes d’aléa d’inondation. La Province de Namur peut accompagner les communes dans la reconstruction ou la relocalisation d’habitations sinistrées dans les zones impactées et dans leur développement futur. On ne peut pas faire l’économie d’un tel exercice vu l’ampleur des derniers évènements.  
  • En matière d’agriculture, il est bien trop facile de tirer sur les agriculteurs. Il faut aujourd’hui leur donner les moyens de modifier leurs modes de production afin de mieux prendre en compte le phénomène de ruissellement. Il faudra également les accompagner pour restaurer des barrières naturelles, notamment par la plantation d’arbres et de haies, mais aussi en aménageant des espaces herbacés, notamment dans les bandes de retenue imposées par la PAC.  
  • Au niveau de la gestion des cours d’eau, il est nécessaire de renforcer les prérogatives de la Province. Notre  rôle se cantonne trop souvent aujourd’hui à l’entretien et à la remise d’avis non contraignants. Il faut pouvoir lui permettre d’interdire et restreindre l’appétit de certains mais aussi d’avoir le rôle d’arbitre. Un diagnostic des cours d’eau, déjà partiellement réalisé au travers du processus PARIS, de la province sur l’ensemble des linéaires, toutes catégories confondues, doit être réalisé afin, notamment, de rappeler les obligations des propriétaires privés au niveau des cours d’eau non classés. La Province pourra alors, à la demande de ces propriétaires, jouer le rôle de conseiller, quitte à revoir les règles qui président, à ce jour, pour ce type d’interventions.   
  • Enfin, et c’est un élément que nous ne couvrons que partiellement aujourd’hui, et qui est par ailleurs trop éclaté, il nous faut participer activement à la réflexion pour le déploiement de bassins d’orages, afin, à nouveau, d’avoir une réflexion plus macro plutôt qu’uniquement sur base de contraintes locales (souvent liées à un projet de lotissement et donc d’étalement urbain par ailleurs).  
      

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que nous ne pourrons jamais prévenir tout risque d’inondations. Mais, par contre, nous devons tout faire pour minimiser l’impact de ces inondations sur nos concitoyens et leurs conséquences. D’une part, par solidarité, mais aussi par calcul économique. En effet, investir aujourd’hui massivement dans la prévention, en termes de planification mais aussi d’entretien, sera largement moins coûteux que le coût des dégâts de l’épisode que nous vivons actuellement et des répercussions sur l’activité économique qui vont se marquer à plus longue échéance.  

Il va falloir faire preuve de courage politique pour expliquer aux personnes résidant en zone inondable, qu’elles vont devoir reconstruire leur maison ailleurs, là où ils ne vivront plus sous la menace d’une énième inondation. Je ne comprendrais pas que l’on abandonne des citoyens dans des zones inondables alors que l’on connaît, aujourd’hui, les risques encourus.