Une unité de biométhanisation à l’ Ecole Provinciale d’Agronomie et des Sciences de Ciney
C’est gagnant pour l’école avec un outil pédagogique supplémentaire
C’est gagnant pour les agriculteurs qui peuvent valoriser certaines productions
C’est gagnant pour la Province de Namur qui réalisera des économies de chauffage
Un chauffage écologique pour l’école d’agriculture de Ciney
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Le député provincial Amaury Alexandre veut implanter une unité de biométhanisation sur le site.
L’école provinciale d’Agronomie et des Sciences de Ciney bientôt chauffée grâce à une unité de biométhanisation ? C’est le souhait du député provincial Amaury Alexandre (Défi) qui vient de faire approuver un budget prévisionnel de 2 800 000 euros en ce sens par le collège de la Province de Namur. Pour lui, un tel investissement c’est du Win-Win-Win : « Tout le monde est gagnant dans ce type d’opération. Les étudiants qui pourront être formés sur le terrain aux techniques et aux filières d’économie circulaire et environnementale, les agriculteurs qui pourront valoriser facilement leur surproduction et la Province qui pourra alimenter ainsi en chaleur l’ensemble du site de l’école et pourquoi pas différents bâtiments communaux qui se trouvent à proximité. » Lors du prochain conseil provincial, le collège proposera une convention de maîtrise d’ouvrage (AMO) avec le Bureau économique de la Province (BEP) qui aura pour mission d’élaborer un cahier des charges global en vue de la construction et de l’exploitation de cette unité de biométhanisation. Une étude devra également déterminer l’emplacement idéal pour l’implantation exacte de cette unité et quantifier les besoins exacts en énergie de l’école, de son internat et des différents bâtiments annexes.
Tout bon pour les agriculteurs
Amaury Alexandre voit là aussi une façon intelligente d’aider les agriculteurs. Ceux-ci pourront amener dans l’unité la production qu’ils ne peuvent écouler (maïs qui ne peut être ensilé à cause de la sécheresse, produits impropres à la consommation…) et récupérer un digestat sous forme d’un compost d’excellente qualité. Un élément important pour le député provincial : « Il faut arrêter de dire que les agriculteurs sont à la source de la pollution. Ils s’adaptent en permanence et cherchent des solutions pour produire des aliments toujours plus sains. Ils peuvent au contraire être un des bras armés dans la lutte contre le réchauffement climatique mais il faut leur en donner la possibilité, ceci est une façon de le faire.«
Si le dossier suit normalement son cours, les travaux pourraient débuter en 2020 et l’unité commencer à produire l’année suivante.